À PROPOS

Ma vocation est née dès mon enfance:plus encore que médecin, je voulais être pédiatre, protéger la santé des enfants, aider les parents à mieux les comprendre.
Mes études à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris:m’ont permis de me plonger sans toutes les spécialités de la pédiatrie, de la réanimation des nouveaux-nés, aux maladies auto-immunes, de la nutrition aux neuro-sciences…
Ma formation en psychopathologiem’est apparue indispensable dès les premières années. Je me suis imprégnée des paroles de grands maitres, de Michel soulé à Françoise Dolto et Serge Lebovici.
Aider les parents à mener les enfants vers un bel avenirest ma vocation depuis deux générations, ce qui me permet de valider mes conseils avec expérience
Aujourd’hui les créches sont le lieu où tout se prépareFormer et accompagner les professionnelles de crèches est la plus exaltante de mes missions.

ENGAGEMENT SOCIAL ET INSTITUTIONNEL

De la maternité au parlement, une protection des enfants à tous les moments.

Edwige Antier a grandi au Vietnam et en Nouvelle-Calédonie. Elle y a découvert un maternage « naturel » où l’allaitement, le portage et la prise en compte des besoins essentiels des tout-petits étaient l’évidence. Ses convictions sont nées de ce regard ethnologique porté sur l’enfant, combiné à sa formation scientifique.

Edwige Antier est une pédiatre française connue pour son engagement au service des enfants et de leurs parents. Néo-féministe, elle réconcilie le combat pour l’égalité des sexes avec le désir d’une maternité épanouie, à l’écoute des besoins des enfants.
Elle est chevalier de la Légion d’Honneur et Officier de l’ordre du mérite

Des études de médecine à Paris
Edwige Antier est la deuxième d’une fratrie de trois filles. Aussi loin qu’elle se souvienne, dans sa famille les femmes ont toujours travaillé. Sa mère était institutrice et son père ingénieur. Ses parents tenaient fermement à ce que leurs enfants, quel que soit leur sexe, soient instruits et brillants en classe. Elle s’est passionnée pour la médecine. Interne des hôpitaux de Paris, la pédiatrie s’est imposée comme une vocation absolue. Pendant ses études de médecine, on ne lui a jamais parlé d’allaitement ni d’aide à la parentalité Mais elle a doublé ses études scientifiques d’un cursus en psychologie qui a conforté son regard sur les besoins du petit d’homme.

Élue en Nouvelle-Calédonie
De 1972 à 1979, Edwige Antier est retournée exercer la pédiatrie à Nouméa. Défenseur d’un système de santé unique pour tous, elle a créé la Fédération Radicale de Nouvelle-Calédonie. Elue conseiller territoriale et Vice-Présidente de l’Assemblée elle a présidé la commission de la santé et initié la réorganisation de la médecine du territoire et la création de classe spécialisées pour enfants mal-entendants.

Chroniqueur à Radio-France
Edwige Antier – Chroniqueur à Radio-FranceDe retour en métropole, Edwige Antier était une pédiatre convaincue des vertus du respect de la relation mère-enfant. En même temps qu’elle exerce la péditire de jour dans son cabinet, et la nuit en maternité, elle écrit son premier livre: « Mémoires d’un nouveau-né », préfacé par Françoise Dolto, et entre à France-Inter sous l’egide de Jacques Pradel. Elle sera chroniqueur sur France-Info de 1987 à 2006, et produira l’emission Enfance en direct sur France-Inter tous les mercredis matin. Elle écrira de nombreux ouvrages pour les parents dont « Eloge des Mères », ses guides: « Attendre » et « Elever mon enfant aujourd’hui » chez Robert Laffont.

Pédiatre à Paris
Spécialisée en pédiatrie, elle est engagée pour la protection du développement du petit de l’homme. Elle participe à la création du service de réanimation des nouveaux-nés à Port-Royal et introduit la réanimation à l’Institut de Puériculture de Paris. Diplômée de psychopathologie de l’enfant, auteur d’un ouvrage préfacé par Françoise Dolto, elle défend le respect de la culture psychanalytique des pédopsychiatres français. Elle a créé le courant néoféministe qui milite pour la conciliation maternité et vie professionnelle s’opposant à Elisabeth Badinter dont le combat apparaît à Edwige Antier comme relevant d’un « archéoféminisme ».

Conseiller de Paris
Elle est appelée pour prendre la tête de liste du 8ème arrondissement de Paris et élue conseiller de Paris et Première adjointe du Maire du 8ème arrondissement de 2001 à 2008, où elle s’implique pour le groupe UMP dans la protection de l’enfance et siège au conseil d’administration de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris.

Députée de Paris
Elle entre à l’assemblée nationale le 23 juillet 2009 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, lorsque Pierre Lellouche, dont elle suppléante, entre dans le troisième gouvernement Fillon. Elle siège sous l’étiquette UMP-Parti Radical pendant trois ans et poursuit son vrai combat: la protection des enfants.
Elle propose la loi visant à abolir les châtiments corporels infligés aux enfants, qui lance le grand débat sur « la fessée » le 22 janvier 2010, complétée par la proposition de loi visant à abolir toutes formes de violences physiques et psychologiques infligées aux enfants. Edwige Antier dépose de nombreux amendements dans la loi sur le défenseur des droits pour que la défense des enfants soit identifiée.
Les études se succèdent qui viennent conforter la nécessité de cette loi (voir la dépêche AFP Du 2 juillet 2012)
Elle joue un rôle majeur pour que la surdité soit dépistée dès la naissance. Avec son collègue Jean-Pierre Dupont, député de la Corrèze, elle a déposé une proposition de loi pour que le dépistage de la surdité soit obligatoirement proposé par les maternités françaises.Celui devient effectif à la fin de son mandat, grâce au soutien de Xavier Bertrand.
Membre de la commission des affaires sociales, elle prend une part active aux lois sur la santé et la sécurité sociale. Elle dépose une proposition de loi tendant à la création d’un label « alimentation infantile ».
Elle a enrichi de nombreux textes, notamment la proposition de loi visant à la suspension de la fabrication, de l’importation, de l’exportation et de la mise sur le marché de tout conditionnement à vocation alimentaire contenant du bisphénol A, et la proposition de loi relative au suivi des enfants en danger par la transmission des informations.
Elle est intervenue sur le projet de loi sur l’enfance délaissée et l’adoption en faisant adopter un amendement visant à faire un rapport sur l’enfance délaissée à Mayotte.
Membre de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes. Ce travail aboutit à la proposition de loi relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle du 13 janvier 2011.
Elle est membre de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la bioéthique aux côtés de Jean Léonetti, rapporteur.
Elle dépose une proposition de loi instituant une médiation préalable en cas de séparation parentale.
Membre du Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques sur la médecine scolaire. Elle a participé aux travaux de ce comité. 
Vice-présidente du groupe d’études sur la vaccination, elle participe avec Olivier Jardé au rapport du 13 mars 2012 préconisant l’obligation de vacciner les enfants contre la rougeole, de faire remplir une décharge lorsque les parents s’opposent à une vaccination recommandée par leur médecin et un moratoire tendant à rechercher un adjuvant sans aluminium pour les futurs vaccins.
Elle a défendu le dépistage et la prise en charge précoce des enfants autistes, mettant en garde contre des querelles de chapelles entre partisans des différentes méthodes. Elle s’est opposée à la proposition de loi visant l’arrêt des pratiques psychanalytiques dans l’accompagnement des personnes autistes, la généralisation des méthodes éducatives et comportementales et la réaffectation de tous les financements existants à ces méthodes,demandant qu’on laisse les pédopsychiatres exercer leurs compétences en ayant recours aux thérapies de culture psychanalytique ou comportementaliste selon chaque cas.

Au Parti Radical et à l’UDI
Edwige Antier est membre de la FEDERATION DE PARIS DU PARTI RADICALMembre du bureau nationalElle a participé à la table ronde lors des entretiens de Valois sur l’homoparentalité le mardi 4 décembre 2012Elle est membre fondateur de l’UDI, l’Union des Démocrates et Indépendants, sous la Présidence de Jean-Louis Borloo.